Association Théosophique Contre les Fondamentalismes Religieux
Tout finit par arriver.
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Le Conseil Constitutionnel a validé la loi. Sa motivation se résume à trois points fondamentaux:

  • 1) le voile intégral constitue un « danger pour la sécurité publique »,
  • 2) il ne répond pas aux « exigences minimales de la vie en société »,
  • 3) il place les femmes « dans une situation d'exclusion et d'infériorité manifestement incompatible avec les principes constitutionnels de liberté et d'égalité »
  • Voile islamique: le silence coupable des femmes françaises.

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    commentaires

    Charia: sur un forum de l'émission C dans l'air

    La Charia est actuellement perçue en Europe comme "une loi implacable, constituée de peines très dures". Cette vision des choses, à cause de laquelle le terme "charia" est devenu une sorte d'épouvantail que l'on brandit pour effrayer les hommes, est complètement réductrice et erronée.

    La charia veut dire en vérité la voie. Le Coran est on ne peut plus clair : Dieu y dit : "Puis Nous t'avons placé sur une voie ("sharî'a" ) relevant de notre ordre. Suis-la donc et ne suis pas les désirs de ceux qui ne savent pas" (Coran 45/18).

    La charia est donc la voie que Dieu a tracée pour les hommes afin qu'ils puissent vivre sur terre tout en étant avec et devant Lui. Cette voie est constituée aussi bien des croyances ('aqîda) et de la spiritualité (ihsân) que du droit (ahkâm). , Al-Qardhâwî, écrit : "Par "charia" j'entends : "l'islam dans sa globalité", c'est-à-dire ce que l'islam enseigne des croyances, des conceptions de la vie et d'actes de culte. Elle enseigne des pensée et de sentiments, de l'éthique et des valeurs, des règles de politesse et de traditions, de droit et de législation. Tous ces éléments sont constitutifs de la société musulmane. Le droit n'est – malgré son importance – qu'un élément parmi d'autres. Dès lors, comment penser que par le simple fait d'avoir émis quelques règles juridiques, nous aurons donné naissance à la société musulmane voulue ?. Une législation seule ne forme pas un peuple : elle doit être appuyée par un changement de pensée et de sentiments" (Chariat ul-islâm sâliha lit-tatbîq fî kulli zamân wa makân, p. 134). En effet, la seule parution de lois ne forme pas un peuple : témoin le destin de la prohibition aux Etats-Unis dans les années 1920. A comparer avec l'histoire de l'interdiction de l'alcool telle qu'elle a été réalisée par le Prophète à Médine dans les années 620 : précédée d'une longue formation des coeurs et des esprits, appliquée avec progressivité et sagesse, elle a été acceptée de plein gré et a perduré...

    Si le droit musulman – qui déjà ne forme qu'une partie de la charia – intéresse tous les aspects de la vie, et concerne notamment des règles en matière pénale, appliquer ce droit ne veut nullement dire appliquer ces règles là seulement, ni même appliquer ces règles prioritairement et alors commencer par elles sans regard pour l'état de la société. Au contraire, l'application de ces règles demande que l'état de la société le permette. C'est bien pourquoi Omar, second calife du Prophète (sur lui la paix), avait suspendu la peine d'amputation de la main du voleur pendant une grande famine (A'lâmul Muwaqqi'îne, tome 3 p. 17-18). Al-Qardhâwî écrit ainsi : "Ainsi en est-il de la peine prévue pour le vol : dans la logique de la justice qui caractérise l'islam, il n'est pas permis d'appliquer le verset coranique demandant l'amputation de la main du voleur tout en ayant délaissé les versets coraniques demandant d'établir l'acquittement de la zakâte(1) [impôt social purificateur], de donner naissance à la justice sociale, de combattre les abus des hommes sur les hommes. Il y a dans le Coran un verset qui demande d'amputer la main du voleur. Tandis qu'il y a des dizaines et des dizaines de versets qui demandent de dépenser de ses biens pour les nécessiteux et de nourrir les pauvres, qui interdisent la thésaurisation des biens, critiquent le désir entretenu d'en amasser toujours plus, interdisent la fraude, les prêts à intérêt, les jeux de hasard avec mise, les injustices sous toutes leurs formes, et ordonnent de donner naissance à la justice et à la solidarité sociales de sorte qu'il ne reste plus, dans une vraie société musulmane, de nécessiteux" (Chariat ul-islâm sâliha lit-tatbîq fî kulli zamân wa makân, p. 134).

    Et puisque nous parlons, à l'intérieur du droit musulman, de la dimension des règles pénales, soyons complets et rappelons que non seulement cette dimension n'est pas la priorité à l'intérieur de l'ensemble du droit, et non seulement elle ne doit être appliquée que si l'état de la société le permet, mais en plus les principe mêmes de ce droit musulman stipulent qu'il est mieux que l'on ne vienne pas porter plainte auprès du tribunal pour ce qui risque d'entraîner l'application de ce type de peines. Le Prophète a dit ainsi : "Pardonnez-vous entre vous ce qui est susceptible d'entraîner l'application de peines. Car une fois la plainte ayant été portée, elle sera nécessaire" (rapporté par Abû Dâôud, n° 4376, An-Nassaï, n° 4885). Ceci s'adresse aux citoyens. Plus encore, s'adressant cette fois aux juges, auxquels la plainte a été portée, un Hadîth demande de chercher à faire profiter l'accusé du bénéfice du doute : "Tant qu'une possiblité existe, éloignez les peines" (rapporté par Ibn Mâja, n° 2545). "Autant que vous le pouvez, éloignez des musulmans les peines : s'il y a une possibilité, laissez-le aller. En effet, qu'un dirigeant se trompe dans l'acquittement vaut mieux qu'il se trompe dans l'application de la peine" (rapporté par At-Tirmidhî, n° 1424) (Ibn Hajar écrit à propos de l'authenticité de ces Hadîths : "Wa mâ fil-bâb wa in kâna fîhi-l-mâqâl al-ma'rûf, faqad shudda min 'adhdihî mâ dhakarnâh. Fa yasluhu ba'da dhâlika lil-ihtijâj bihî 'alâ mashrû'iyyat dar' il-hudûd bish-shubuhât al-muhtamala lâ mutlaq ish-shubuhât" ; cité dans Tuhfat ul-ahwadhî, commentaire de ce Hadîth).

    Donner place dans son cœur aux croyances musulmanes, vivre la spiritualité musulmane et les règles de l'islam qu'il est possible d'appliquer en fonction du contexte dans lequel le musulman vit, c'est donc... appliquer la charia. Agir pour le progrès moral de la société, pour un développement global et durable de cette société, pour le bien de tous les hommes, c'est aussi... appliquer la charia.

    Wallâhu A'lam (Dieu sait mieux).

    commentaires:
    L'auteur nous résume les principe moraux de la charia, mais ne précise pas les codes civils ou penal, les juridictions compétantes ni qui sont les magistrats instructeurs ni les juges.
    Ce qui est contraire à la culture occidentale, c'est que la Charia est d'inspiration divine donc par définition infaillible. D'ailleurs le texte se termine par une intejection; Die sait mieux. Seulement, pour beaucoup de français, Dieu n'existe pas, sinon qu'en force créatrice qui n'intervient pas dans le destin des hommes.
    Même si la charia présente de hautes valeur de solidarité, il est hors de question qu'elles puisse un jour prévlair sur le code civle de la république. En écrivant cela , nous mettons le doigt sur un point de divergence important dan la difficulté d'intégration des communautés musulmane. La provocation du port du voile islamique, intégral ou non, indique bien aux français que vous avez bel et bien l'intention d'imposer votre culture. Et de cela, personne n'en veut.

    La Charia et les Femmes

    Allah, Gloire à Lui, dit :

    " Celles de vos femmes qui forniquent, faites témoigner à leur encontre quatre d'entre vous. S'ils témoignent, alors confinez ces femmes dans vos maisons jusqu'à ce que la mort les rappelle ou qu'Allah décrète un autre ordre à leur égard. " (4:15)

    " La fornicatrice et le fornicateur, fouettez-les chacun de cent coups de fouet. Et ne soyez point pris de pitié pour eux dans l'exécution de la loi d'Allah - si vous croyez en Allah et au Jour dernier. Et qu'un groupe de croyants assiste à leur punition. " (24:2)

    " (Nous les avons envoyés) avec des preuves évidentes et des livres saints. Et vers toi, Nous avons fait descendre le Coran, pour que tu exposes clairement aux gens ce qu'on a fait descendre pour eux et afin qu'ils réfléchissent. " (16:44)

    Allah, l'Exalté, dit : " Si Nous abrogeons un verset quelconque ou que Nous le fassions oublier, Nous en apportons un meilleur, ou un semblable. Ne sais-tu pas qu'Allah est Omnipotent ? " (2:106)

    " Mais comment te demanderaient-ils d'être leur juge quand ils ont avec eux la Thora dans laquelle se trouve le jugement d'Allah ? Et puis, après cela, ils rejettent ton jugement. Ces gens-là ne sont nullement les croyants. " (5:43) Je demande humblement à Allahou Ta^ala de m'accorder la sincérité dans l'intention et Sa Clémence et d'unir tous les musulmans sous la bannière du Prophète Mouhammad (Sallallahu Alayhi wa Salam) afin que nous soyons parmi les gagnants le Jour du Jugement. Si vous relevez des fautes, n'hésitez pas à me contacter.